Impression d'initiation

Publié le par freres jumeaux

Mon initiation

  

 

 

Mes FF.: et mes SS.: en vos grades et qualités

  

 

 

C’est pour moi une joie de pouvoir m’adresser à vous ce soir, au sein du T.: de la F.:M.:

Comme vous vous souvenez, j’ai été initié ici même, il y a un mois, sous ce même zénith, avec quelques uns d’entre vous et par certains d’entre vous.

 Il m’ai donné ce soir l’occasion de vous donner les impressions que m’on laissé mon initiation. Sujet passionnant et dense. Ce sera le premier écrit qui marquera au fer rouge ma conscience avec des expériences et des sentiments et bien sur des symboles qui m’ont été révélés.

  

 

 

 

 

Lorsque je me suis mis à écrire sur le sujet je me suis demandé s’il était nécessaire de consulter les dictionnaires et autres livres sur la F.:M.: pour aller au fond du sujet puis je me suis dis que l’initiation était un moment de vécu, que je ne devais déchiffrer que par mes souvenir et mes quelques références sur la symbolique. Je n’essaierai donc pas d’expliquer tous les symboles et tout le ressenti que cette initiation a provoqué en moi. Je me contenterai, au travers de mon vécu, de mes autres expériences initiatiques et de mes quelques connaissances dans les symboles maçons, de vous donner un aperçu personnel de cette expérience que j’ai vécu en compagnie de mes très chers FF.: Jumeaux, Michel, Marc et Robin et de tout les frères qui ont participé à notre voyage initiatique.

 Dans mon opinion, mon initiation commence un peu pendant les semaines qui ont précédez la cérémonie d’initiation à proprement dite. Ces semaines ont été pour moi l’occasion d’une réflexion rétrospective et introspective sur ma volonté d’appartenir à la fraternité des F.:F.:M.:M.:. Les enquêtes que j’ai subi de la part des trois frères m’on révélé la teneur des valeurs spirituelles et philosophiques mais aussi éthiques que la F.:M.: cultivait. C’est vraiment au travers de ces questions et évidement des a priori que je m’en faisais, que j’ai pris conscience de la symbiose qu’il pouvait se réaliser entre l’homme que je suis devenu, profane éclairé de quelques lumières et cette communauté d’homme loyaux, de bonnes mœurs, intéressé par l’être et le devenir de l’Humanité. A partir de cette heureuse constatation, j’ai attendu la date de votre vote avec impatience.

 La peur d’être stoppé dans mon élan d’être des vôtres par quelques boules noires m’a terrassé. J’ai même repensé à cette expression populaire « avoir les boules » sans trop savoir s’il y avait un lien. Vous me le direz.

 A l’annonce de mon acceptation par notre Vénérable la joie a je crois mi le feu aux poudres de ma future initiation. Je m’explique. Je crois maintenant qu’il n’y initiation que s’il y a désir. Je m’attarderai donc quelques instants sur mon désir d’être initié avant de vous révéler à mon tour les symboles qui m’on littéralement traversé l’âme, si vous me permettez de nommer ainsi la jonction du cœur et de l’esprit.

 Ce désir est né de la rencontre avec un de vos F.:F.:, philosophe, juriste, fondateur d’une université et d’un courant de pensé qui m’a, je crois, fait toucher du doigt (le doigt de l’esprit) le moteur spirituel de la F.:M.: et d’autres courants philosophiques et philanthropiques. C’est je crois la réunification de l’individu avec le troisième élément de son indivision. J’ai peur d’être peu clair et c’est parce que je fais des raccourcis d’années de réflexions mais le concept est simple. Pour moi il n’y a pas d’individu qui puisse survivre sans les autres, sans sa tribu, son clan, sa société ou son humanité, il faut reconstituer l’homme dans une dimension triple. Son corps, son esprit et sa société.

 Je cherche depuis cet rencontre, avec plus ou moins de détermination, suivant les étapes de ma vie, à trouver le fil conducteur essentiel entre cet individu bancal, incomplet et cet, pardonnez moi ce néologisme, intrivitrio, ensemble inséparable du corps, de l’esprit et de la société qui l’entour.

 Vous penserez pour certain que je m’écarte du sujet, du sujet de mon initiation, mais non, c’est réellement lorsque j’ai compris que je pouvais, grâce à vous, les francs maçons, chercher et peut-être trouver puis comprendre cet élément, ce chaînon manquant à l’individu que je suis, que vous êtes aussi peut-être pour certain d’entre vous, que j’ai décidé que même mon sang valait la peine d’être mêlé au votre.

 De nombreux rites d’initiation anciens passent par le sang. Encore aujourd’hui, ces ritules ce pratiquent et pas seulement de manière symbolique, non plus de manière cruelle car il s’agit de marquer les esprits par la communion pas par la peur ou la haine. Le sang c’est notre corps, notre coté liquide, éthérique, à travers lequel nous vivons en nous rendant compte que sans ces quelques galons de liquide opaque nous ne sommes qu’une carcasse inerte, sans vie. En unifiant notre sang, symboliquement à ces autres hommes, les plus vieux, qui savent et les plus jeunes qui nous survivrons, nous devenons sages et immortels.

 La sagesse et l’immortalité symbolique sont les deux vecteurs qui m’on emmené, lors de mon initiation, à libérer mon corps de profane de ses métaux, de toute les superficialités qui pourraient empêcher aux penser de glisser entre les corps symboliques. Des êtres totalement égaux entrent dans le T.:, un autre espace temps, un espace métaphysique.

 Nous voilà arrivés au fait de l’initiation. L’esprit de corps entre les frères jumeaux commence à se concrétiser lors du rite de la division de chacun de nous en deux moitiés. Celle de droite est enchaînés par les métaux de la vie profane à droite, le travail, la vie familial, les ambitions, tandisque celle de gauche est nue et libre de chaîne, du côté du cœur, donc équipé du désir et de la liberté d’entrer dans le T.: et d’y être initié. Mais avant que de naître M.: en recevant la Lumière il faut mourir.

 Je reviens donc un instant à ce moment étonnant, inimaginable de l’isolement dans cette petite pièce obscure. Je me suis senti en plein mythe de la caverne. Platon m’a traversé et, à la  faible lumière de la bougie, qui projette les illusions sur les murs, j’ai écrit mon testament. Moment extrêmement intime que d’écrire son testament philosophique. De faire un bilan qui sera ensuite brûlé sous nos yeux comme pour effacer la vie du profane dans son entier. Une fois initié, des cendres de ce testament renaît, tel le phénix, l’esprit libre du M.:. V.I.T.R.I.O.L. sur le mur du centre sonne aussi comme le glas de la superficialité des hommes. Le coq sur le mur de gauche chante et annonce la sentence de mort de Socrate, qui symboliquement renonce à la vie de la pensée décadente pour la survie de son esprit de libre penseur en quête de vérité. Vigilance et persévérance, à droite, sont les seuls outils du libre penseur dans le monde profane.

 Revenons à cet instant de l’entrée dans le temple

 C’est dans le secret du murmure, que nous avons confirmé notre volonté libre d’entrer dans le temple et d’aller vers la lumière.

 Les rituels qui s’en suivirent furent étonnants. Une voie solennelle nous rappelait à chaque instant que tout est symbole. Beaucoup de symboles nous sont parvenus. Je n’ai pu en interpréter que trop peu mais je pense que mon année d’apprentissage sera entièrement dédiée à l’étude de ces nombreux symboles. Du Nadir au Zénith, de l’Orient à l’Occident, de l’obscurité vers la lumière, les quatre initiés nous voyagions seuls contre tous, puis accompagné d’appuis fraternels puis ensemble, libérés de nos chaînes, faisant parti de cette fraternité, renforcé par cette union. Nous prenons conscience que cette fraternité s’entre aide pour traverser le bruit du monde extérieur et ces obstacles.

 Mais notre corps de profane libéré de ses chaînes devait aussi être purifié par les éléments, symboliques. Le feu est resté quelques jours marqué sur ma peau. Le lendemain je pouvais voir dans ma chaire que je n’avais pas rêvée. Que j’étais différent, à jamais.

 De nombreux autres symboles et moment du rituel peuvent être racontés et décortiqués, mais je ne voudrais pas ni ne pourrais pas à ce jour tous les expliquer ni même encore les comprendre. Après ces voyages et ces purifications symboliques, c’est haut et fort que nous confirmons nos vœux fraternels. Alors la lumière nous a été donnée, le bandeau c’est levé, et tous ces visages fraternels me sont apparus, quelques pointes d’épées pointées sur notre poitrine, marquant un accueil et en même temps une dernière mise en garde. Vigilance et persévérance. Nous t’acceptons et nous te protègerons, même de toi-même. Regarde, derrière toi, ton reflet même pourrait te tromper. Derrière, ton Parrain, un F.: veilleras toujours sur tes arrières. Ces images seront gravées à jamais dans mon cœur.

 Une dernière image m’a rappelé, comme un éclair de lumière du passé, mon initiation d’officier. Agenouillé à terre, en tenue, les mains gantées de blanc, symbole d’innocence, je reçoit d’un frère, de la pointe de son épée sur mon épaule, le grade d’APP.: M.:.

 Aujourd’hui, mon choix d’initié est d’appartenir plus que jamais à cette fratrie qui cherche à comprendre le sens et participer de l’histoire de l’Humanité. Sans regret j’abandonne le simple spectateur, aveuglé et impuissant. Mon propos est d’être avec vous l’aspiration et l’inspiration de cette Humanité d’homme, complété par l’union de ce chaînon de liberté, d’égalité et de fraternité,

 J’ai dit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Impression d'Ini.:

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article